Lors de la classe de terrain, il est difficile de traiter les données récoltées en raison de leur diversité d'une part et de leur complexité d'autre part (étagement de la végétation en altitude - étendue d'un affleurement géologique - ...).
En utilisant un SIG connecté à un GPS, nous pensons pouvoir organiser l'ensemble des données recueillies sur le terrain. Toutes les informations seront affichées sur un même support, une image satellitale Spot en vue de leur exploitation ultérieure.
Cette démarche a été testée partiellement
(le groupe ne disposant que d'un seul GPS embarqué) à l'occasion
d'une classe de terrain dans le Briançonnais par les élèves
de 1S du lycée Paul Louis Courier (Tours) en mai 2004.
Informations techniques | Activités proposées |
Connecter votre GPS à l'ordinateur, démarrer
le programme GPSU, télécharger les données avant de
les enregistrer au format d'ESRI (*.shp, *.shx et *.dbf).
Nommer vos fichiers :
Quitter le programme GPSU.
Démarrer le programme "Arcexplorer2" (ou Arcexplorer 4.0) Créer
un projet dédié à la classe de terrain:
"france.shp": carte géographique de la france en projection Lambert 2 étendue, "riv_fr.shp": carte du réseau hydrographique, "briancon.shp" et chenaillet.shp : données de terrain enregistrées par votre GPS , "briancon.jpg" : image satellitale Spot du Briançonnais. |
Mettre en relation
vos observations de terrain avec l'image satellitale.
Repérer les affleurements étudiés :
Repérer
le Moho. En utilisant l'outil de mesure, évaluer l'épaisseur
de la croûte océanique de l'océan alpin au niveau du
Chenaillet.
Dans le lit de la Durance au niveau de Saint-Crépin, nous avons retrouvé différentes roches: des granites, des gabbros, des basaltes, des gneiss, des conglomérats, des grès et des calcaires. Ces roches sont des produits de l'érosion. Déterminer, à titre d'hypothèse, l'origine de quelques unes de ces roches (préciser l'origine et le transport , le cours d'eau utilisé). Retrouver sur l'image satellitale les principaux écosystèmes étudiés : prairies, forêts, ... Valider à partir de l'image satellitale, la notion d'étage de végétation. Préciser pour chaque étage, les limites (altitudes) et les caractéristiques floristiques (feuillus, résineux, mélèze, prairie alpine, prairie artificielle,...). Proposer une clé de lecture de l'image satellitale. |
Exemple de résultats :
L'élève va construire un SIG du briançonnais en
superposant toutes ses observations ("waypoints", traces, photographies
géoréférencées...) . Il va légender
l'image satellitale du Briançonnais et proposer des clés
de lecture de l'image (couleur, texture et structure des différents
sites de l'image).
Pour une exploitation des données géologiques dans le cadre du programme de TS (collision lithosphérique), le SIG sera enrichi : on exploitera les données sismiques (CNSS) et les données GPS du réseau Regal. (Pour plus d'information voir la fiche de tp n°3).